A propos du père Noël
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A propos du père Noël
Le père Noël se trouve hélas à l'étalage de certains santonniers qui avouent répondre ainsi à la demande de leurs clients. A noter que certains santonniers bien que soucieux de faire prospérer leur entreprise demeurent fidèles à la tradition provençale et refusent donc la présence de cet intrus chez eux !
L'origine du père Noël semble remonter à la figure de St Nicolas. J'ai trouvé intéressant l'article que lui consacre wikipedia :
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes.[réf. nécessaire] Au Moyen Âge, l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints.
Par le nom de « Saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits.
C'est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d'Europe du Nord et de l'Est (notamment dans l'Est de la France en Alsace, à Nancy et à St-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu'un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
C'est au XVIe siècle, que la légende du saint s'enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de légende). Ce personnage disparaît lors du passage au mythe de Santa Claus.
En France, à partir du XIIe siècle également, le vieux qui présidait ce cortège, sera appelé « Noël ».
À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkind allemand). C'est aux Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l´influence des huguenots. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël. Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.[réf. nécessaire]
Gravure parue dans le Canadian Illustrated News en 1875.
En 1821, le livre A New-year's present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York. Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traineau tiré par des rennes[2]. Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l'État de New-York, publie anonymement le poème A Visit from St Nicholas, qui sera attribué au pasteur américain Clement Clarke Moore dans ses œuvres complètes en 1844, dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet), Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Après le journal Sentinel en 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier[3].
On a longtemps cru que la fête de saint Nicolas était réapparue à New York durant la guerre d'indépendance, en ravivant la mémoire de l'origine hollandaise de la ville, autrefois appelée Nouvelle-Amsterdam, mais cette thèse a été réfutée par Charles W. Jones qui affirma ne pas avoir retrouvé de documentation pour l'étayer[4]. Howard G. Hageman, qui maintient l'existence d'une fête populaire de saint Nicolas chez les premiers colons hollandais de la vallée de l'Hudson en dépit de l'hostilité de la hiérarchie protestante, affirme cependant que cette tradition hollandaise de fêter saint Nicolas avait complètement disparu lorsque Washington Irving fonda la St. Nicholas Society of New York en 1835[5].
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».
En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, vêtu de fourrure, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais (notamment dans un livre en couleur de 1866 intitulé Santa Klaus and his works où la couleur rouge de l'habit est établie, mais pas encore le blanc de la fourrure parfois de couleur sombre). C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du Père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster[3].
Carte patriotique française éditée pour le Noël 1914.
L'idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine[6],[7]. Une étude de la représentation du Père Noël dans les années précédentes montre en effet que l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui était déjà répandu, y compris sa couleur rouge, utilisée dès 1866[8]. Avant Coca-Cola, de nombreuses firmes avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme par exemple le fabricant de stylos Waterman en 1907, le manufacturier de pneumatiques Michelin[8] en 1919 ou le fabricant de savon Colgate en 1920. Par contre, il est vraisemblable que Coca-Cola a largement contribué à fixer l'image actuelle[9].
En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien que celui-ci ait déjà été présent depuis quelques dizaines d'années[10].
Le lieu d'habitation du Père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm, et pour les Danois au Groenland. Les Américains sont persuadés qu'il habite au pôle Nord, mais en 1927 les Finlandais ont décrété que le Père Noël ne pouvait pas y vivre, car il lui fallait nourrir ses rennes : sa résidence fut donc fixée en Laponie, au Korvatunturi puis, cette région étant un peu isolée, ils l'ont fait déménager près de la ville de Rovaniemi au Santa Claus Village. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin serbo-russe du père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Sniégurotchka. Le Canada, pour sa part, prétend qu'il serait dans le grand-nord canadien, particulièrement dans les Territoires du Nord-Ouest[réf. nécessaire]. Pour les Québécois, il viendrait tout simplement du Québec, comme le mentionne la chanson populaire humoristique du temps des fêtes : Le Père Noël c't'un Québécois.
En 1953, Réal Rousseau et Jacques T. Melchers construisirent la résidence d'été du Père Noël à Val-David dans les Laurentides, au Québec. Le Père Noël y déménagea l'année-même et y arriva en hélicoptère. Il y revient à chaque été et a reçu près de 3 millions de visiteurs[11].
Dans le Pacifique, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Bureau de poste du Père Noël à Rovaniemi
Jusqu'au tournant du XXe siècle, le Père Noël n'a que huit rennes (Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre) . Le neuvième, nommé Rudolph (Rodolphe en français), fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans sa livraison de cadeaux. Dans cette histoire, il réussit à les distribuer grâce au nez lumineux de Rudolph qui l'orientait dans la tempête.
En 2001 est sorti un film d'animation anglais avec des personnages en pâte à modeler dont le héros est Robbie le renne qui rêve de devenir un membre de l'attelage du Père Noël comme son père. Dans nombre de pays, une lettre envoyée au Père Noël (quelle que soit l'adresse inscrite : Pôle Nord, Laponie ou autre) sera traitée par le service des postes qui répond aux jeunes expéditeurs.
H0H 0H0 est un code postal utilisé par Postes Canada pour acheminer le million de lettres annuel destinées au Père Noël au pôle Nord. En 1974, le personnel de Postes Canada à Montréal recevait une quantité considérable de lettres adressées au Père Noël et ces lettres étaient traitées comme « indistribuables ». Comme les employés ne voulaient pas que les expéditeurs, pour la plupart des enfants, soient déçus par l'absence de réponse, ils se mirent à répondre eux-mêmes. La quantité de courrier adressé au Père Noël a augmenté chaque année, au point où Postes Canada décida de mettre en place un programme officiel de réponse aux lettres adressées au Père Noël, en 1983. Environ un million de lettres pour le Père Noël sont reçues chaque année, dont certaines provenant d'autres pays que le Canada. Chaque expéditeur recevra une réponse dans la langue qu'il a utilisée pour écrire au Père Noël.
Postes Canada a mis en place une adresse spéciale pour le Père Noël, avec son code postal dédié :
Père Noël
Pôle Nord H0H 0H0
CANADA
Le code postal « H0H 0H0 » a été choisi en ressemblance au rire caractéristique du Père Noël : « Ho ! Ho ! Ho ! ».
En France, ce type de service fut créé par le Ministre des PTT, Jacques Marette en 1962, au sein du service clientèle du centre de tri de la poste à Libourne (le seul qui soit autorisé à ouvrir le courrier). Ce courrier est donc ouvert pour retrouver l'adresse de l'expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse.
Cependant, la première « secrétaire du père Noël » qui rédigea ainsi la première réponse par l'entremise des PTT, fut en réalité la propre sœur du ministre qui n'était autre que la célèbre pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto.
Cette opération, plébiscitée par les enfants et leurs parents, connaît un succès grandissant : le courrier reçu par le Père Noël a plus que doublé en dix ans. En 2007, le Père Noël a reçu plus de 1 600 000 courriers, dont 1 430 000 lettres et 181 200 courriels (via le portail Internet du groupe La Poste et le site du Père Noël de La Poste).
Au Québec on désigne parfois le sac du père Noël par le terme de « poche ».
Aujourd'hui, le Père Noël est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille. La hotte du père Noël peut être un panier ou alors être une sorte de grand sac marron, dans lequel les cadeaux de tous les enfants doivent être entreposés.
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L'origine du père Noël semble remonter à la figure de St Nicolas. J'ai trouvé intéressant l'article que lui consacre wikipedia :
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes.[réf. nécessaire] Au Moyen Âge, l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints.
Par le nom de « Saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits.
C'est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d'Europe du Nord et de l'Est (notamment dans l'Est de la France en Alsace, à Nancy et à St-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu'un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
C'est au XVIe siècle, que la légende du saint s'enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de légende). Ce personnage disparaît lors du passage au mythe de Santa Claus.
En France, à partir du XIIe siècle également, le vieux qui présidait ce cortège, sera appelé « Noël ».
À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkind allemand). C'est aux Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l´influence des huguenots. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël. Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.[réf. nécessaire]
Gravure parue dans le Canadian Illustrated News en 1875.
En 1821, le livre A New-year's present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York. Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traineau tiré par des rennes[2]. Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l'État de New-York, publie anonymement le poème A Visit from St Nicholas, qui sera attribué au pasteur américain Clement Clarke Moore dans ses œuvres complètes en 1844, dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet), Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Après le journal Sentinel en 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier[3].
On a longtemps cru que la fête de saint Nicolas était réapparue à New York durant la guerre d'indépendance, en ravivant la mémoire de l'origine hollandaise de la ville, autrefois appelée Nouvelle-Amsterdam, mais cette thèse a été réfutée par Charles W. Jones qui affirma ne pas avoir retrouvé de documentation pour l'étayer[4]. Howard G. Hageman, qui maintient l'existence d'une fête populaire de saint Nicolas chez les premiers colons hollandais de la vallée de l'Hudson en dépit de l'hostilité de la hiérarchie protestante, affirme cependant que cette tradition hollandaise de fêter saint Nicolas avait complètement disparu lorsque Washington Irving fonda la St. Nicholas Society of New York en 1835[5].
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».
En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, vêtu de fourrure, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais (notamment dans un livre en couleur de 1866 intitulé Santa Klaus and his works où la couleur rouge de l'habit est établie, mais pas encore le blanc de la fourrure parfois de couleur sombre). C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du Père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster[3].
Carte patriotique française éditée pour le Noël 1914.
L'idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine[6],[7]. Une étude de la représentation du Père Noël dans les années précédentes montre en effet que l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui était déjà répandu, y compris sa couleur rouge, utilisée dès 1866[8]. Avant Coca-Cola, de nombreuses firmes avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme par exemple le fabricant de stylos Waterman en 1907, le manufacturier de pneumatiques Michelin[8] en 1919 ou le fabricant de savon Colgate en 1920. Par contre, il est vraisemblable que Coca-Cola a largement contribué à fixer l'image actuelle[9].
En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien que celui-ci ait déjà été présent depuis quelques dizaines d'années[10].
Le lieu d'habitation du Père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm, et pour les Danois au Groenland. Les Américains sont persuadés qu'il habite au pôle Nord, mais en 1927 les Finlandais ont décrété que le Père Noël ne pouvait pas y vivre, car il lui fallait nourrir ses rennes : sa résidence fut donc fixée en Laponie, au Korvatunturi puis, cette région étant un peu isolée, ils l'ont fait déménager près de la ville de Rovaniemi au Santa Claus Village. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin serbo-russe du père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Sniégurotchka. Le Canada, pour sa part, prétend qu'il serait dans le grand-nord canadien, particulièrement dans les Territoires du Nord-Ouest[réf. nécessaire]. Pour les Québécois, il viendrait tout simplement du Québec, comme le mentionne la chanson populaire humoristique du temps des fêtes : Le Père Noël c't'un Québécois.
En 1953, Réal Rousseau et Jacques T. Melchers construisirent la résidence d'été du Père Noël à Val-David dans les Laurentides, au Québec. Le Père Noël y déménagea l'année-même et y arriva en hélicoptère. Il y revient à chaque été et a reçu près de 3 millions de visiteurs[11].
Dans le Pacifique, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Bureau de poste du Père Noël à Rovaniemi
Jusqu'au tournant du XXe siècle, le Père Noël n'a que huit rennes (Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre) . Le neuvième, nommé Rudolph (Rodolphe en français), fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans sa livraison de cadeaux. Dans cette histoire, il réussit à les distribuer grâce au nez lumineux de Rudolph qui l'orientait dans la tempête.
En 2001 est sorti un film d'animation anglais avec des personnages en pâte à modeler dont le héros est Robbie le renne qui rêve de devenir un membre de l'attelage du Père Noël comme son père. Dans nombre de pays, une lettre envoyée au Père Noël (quelle que soit l'adresse inscrite : Pôle Nord, Laponie ou autre) sera traitée par le service des postes qui répond aux jeunes expéditeurs.
H0H 0H0 est un code postal utilisé par Postes Canada pour acheminer le million de lettres annuel destinées au Père Noël au pôle Nord. En 1974, le personnel de Postes Canada à Montréal recevait une quantité considérable de lettres adressées au Père Noël et ces lettres étaient traitées comme « indistribuables ». Comme les employés ne voulaient pas que les expéditeurs, pour la plupart des enfants, soient déçus par l'absence de réponse, ils se mirent à répondre eux-mêmes. La quantité de courrier adressé au Père Noël a augmenté chaque année, au point où Postes Canada décida de mettre en place un programme officiel de réponse aux lettres adressées au Père Noël, en 1983. Environ un million de lettres pour le Père Noël sont reçues chaque année, dont certaines provenant d'autres pays que le Canada. Chaque expéditeur recevra une réponse dans la langue qu'il a utilisée pour écrire au Père Noël.
Postes Canada a mis en place une adresse spéciale pour le Père Noël, avec son code postal dédié :
Père Noël
Pôle Nord H0H 0H0
CANADA
Le code postal « H0H 0H0 » a été choisi en ressemblance au rire caractéristique du Père Noël : « Ho ! Ho ! Ho ! ».
En France, ce type de service fut créé par le Ministre des PTT, Jacques Marette en 1962, au sein du service clientèle du centre de tri de la poste à Libourne (le seul qui soit autorisé à ouvrir le courrier). Ce courrier est donc ouvert pour retrouver l'adresse de l'expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse.
Cependant, la première « secrétaire du père Noël » qui rédigea ainsi la première réponse par l'entremise des PTT, fut en réalité la propre sœur du ministre qui n'était autre que la célèbre pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto.
Cette opération, plébiscitée par les enfants et leurs parents, connaît un succès grandissant : le courrier reçu par le Père Noël a plus que doublé en dix ans. En 2007, le Père Noël a reçu plus de 1 600 000 courriers, dont 1 430 000 lettres et 181 200 courriels (via le portail Internet du groupe La Poste et le site du Père Noël de La Poste).
Au Québec on désigne parfois le sac du père Noël par le terme de « poche ».
Aujourd'hui, le Père Noël est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille. La hotte du père Noël peut être un panier ou alors être une sorte de grand sac marron, dans lequel les cadeaux de tous les enfants doivent être entreposés.
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Re: A propos du père Noël
Plus grand chose à dire sauf que pour le lieu de résidence je n'ai pas vu Rovaniemi qui est le lieu officiel en Finlande à dix kilomètres du cercle polaire. Une télé locale était venue filmer à Krippana. Je reprendrai la légende de Sldegrasse. Elle rassemble plusieurs légende. Le personnage de Clarke Moore était vert, il est devenu rouge à cause d'une marque de soda bien connue.
Je retourne tirer des Vierge, dans le sens le plus honorable du terme.
Je retourne tirer des Vierge, dans le sens le plus honorable du terme.
Michel- Messages : 1857
Date d'inscription : 29/02/2008
Age : 59
Localisation : Belgique
Re: A propos du père Noël
D'après l'article de wikipedia la couleur rouge aurait été utilisée avant que coca cola la propage.
Re: A propos du père Noël
Avec Wikipedia, chacun peut ajouter ce qu'il veut. C'est parfois un risque. Après vérification j'ai sous les yeux une illustration de A. Garth Jones de 1901, il est effectivement déjà en rouge. Dans le corps du texte, l'auteure, Nadine CRETIN, Le livre de Noël, fêtes et traditions de l'avent et de la Chandeleur, Flammarion, 1997, p.78 précise "A partir de 1931, la firme Coca-Cola en fit la figure emblématique d'une série de campagnes publicitaires qui répandit à travers le monde l'image américaine du père Noël croqué par le dessinateur Haddon Sunblom. Sa face rebondie, ses vêtements rouges et son bonnet mou contribuèrent au double enracinement du personnages et la désormais célébrissime boisson. Il nous est maintenant devenu si familier qu'il nous est difficile d'imaginer qu'il n'a pas toujours existé". D'où l'intérêt de toujours vérifier ses sources. J'avais fourni de la documentation pour ce livre qui est très réussi et a été réédité chez France-Loisirs l'année suivante.
Michel- Messages : 1857
Date d'inscription : 29/02/2008
Age : 59
Localisation : Belgique
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